
23 avril 2025
Une nouvelle condamnation pour violences conjugales prononcée hier en comparution immédiate.
Une assistance sociale, d’abord, une conseillère à l’emploi, ensuite : ce sont deux professionnels qui avaient signalé les nets stigmates que portaient au visage celle qu’elles suivaient, en janvier et février dernier. Après avoir évoqué une chute ou des traces laissées par une branche d’arbre, la victime, décrite comme dépressive et vulnérable, avait fini par dénoncer les coups donnés par son mari.
Une version que le mis-en-cause a nié hier devant les juges. Il a d’abord parlé d’une mauvaise chute, avant d’expliquer que s’il avait bien poussé sa femme sur un lit, c’était pour "éviter qu’elle n’aille acheter de l’alcool" qu’elle consomme en trop grande quantité.
Au milieu de ce chaos, une témoin : la fille de la victime, 7 ans, régulièrement absente de son école et réfugiée dans sa chambre lorsque le ton montait.
Le compte-rendu complet diffusé dans nos journaux de ce mercredi.
Le mari violent évite donc un maintien en détention. Il a en revanche interdiction d’entrer en contact avec les victimes et de paraître à proximité de leur domicile.