330.000 victimes d’abus sexuels dans l’Eglise en France depuis les années 50. La publication avant-hier du rapport Sauvé sur la pédocriminalité dans l’Institution religieuse a fait l’effet d’une bombe, et notamment dans l’Allier.
« Une situation au-delà de l’imaginable » a réagi dans un communiqué l’évêque du Diocèse de Moulins. Monseigneur Beaumont évoque aussi une terrible réalité qui oblige, dit-il, à prendre conscience de la « responsabilité de l’Eglise ».
Si dans l’Allier, la cellule d’écoute des potentielles victimes n’a reçu qu’un seul appel pour des faits pas liés à l’Eglise, depuis 2016, date de sa mise en place, le responsable religieux dans le département insiste sur la première étape qui est la reconnaissance des victimes.