Des agents qui visionnent en temps réel les 67 caméras que compte la Ville de Montluçon. C’est le principe du centre de supervision urbain lancé, hier, à la cité administrative.
Jusqu’ici, il était en fait question de vidéo-protection où les images des caméras étaient enregistrées pour une éventuelle mise à disposition si besoin. Place donc désormais à la vidéo-surveillance avec deux agents dédiés, installés dans une salle hautement sécurisée, équipée d'un mur d'écrans. Objectif : gagner en réactivité, pour lutter contre la délinquance et les incivilités. "Cela permettra d'avoir une réaction immédiate alors que, jusque-là, on allait chercher les images des caméras plusieurs jours après", valide le commissaire de police de Montluçon Laurent Garceau.
A l'avenir, les images pourraient aussi être à disposition des policiers, en temps réel.
Reportage, dans ce centre de supervision.
La création de ce dispositif a coûté 67.000 euros, pris en charge à 50% par l’Etat et 25% par la Région Auvergne Rhône-Alpes. Le reste étant financé par la Ville de Montluçon.