Le dépistage du cancer du col de l'utérus doit progresser dans l'Allier

Hier, a débuté la Semaine européenne de prévention du cancer du col de l’utérus. Un message essentiel lors de cette opération : il est important que les femmes de 25 à 65 ans se fassent régulièrement dépistées. Dans l’Allier, la Caisse primaire d’assurances maladie (CPAM) relaie ce message.

Il faut dire que les Bourbonnaises ne sont pas vraiment de bonnes élèves en matière de dépistage. Le taux de participation au frottis de dépistage se limite à 56,1%, deux points de moins que la moyenne nationale, six points de moins que la moyenne régionale… e encore, ces chiffres datent d’avant la crise sanitaire. Pourtant, détecté suffisamment tôt, un cancer du col de l’utérus a forcément plus de chance d’être soigné.

Sylvie Chassot est responsable prévention à la CPAM de l’Allier.

D’où l’importance du message délivré cette semaine.

Il est recommandé de réaliser un examen à un an d’intervalle, puis trois ans plus tard, si les deux premiers sont normaux, pour les femmes de 25 à 29 ans. Pour les femmes de 30 à 65 ans, le frottis est à réaliser tous les 5 ans L’analyse du frottis est prise en charge à 100% par l’Assurance maladie.

Photo d'illustration : DR.