Hier, a débuté la Semaine européenne de prévention du cancer du col de l’utérus. Un message essentiel lors de cette opération : il est important que les femmes de 25 à 65 ans se fassent régulièrement dépistées. Dans l’Allier, la Caisse primaire d’assurances maladie (CPAM) relaie ce message.
[Dépistage du #cancer du col de l’utérus] Pour sensibiliser les femmes à ce dépistage, l'@Institut_cancer a développé un programme de chroniques sonores
— SantépubliqueFrance (@SantePubliqueFr) January 24, 2022
Pour les écouter https://t.co/FQUyVTHUXa
Il faut dire que les Bourbonnaises ne sont pas vraiment de bonnes élèves en matière de dépistage. Le taux de participation au frottis de dépistage se limite à 56,1%, deux points de moins que la moyenne nationale, six points de moins que la moyenne régionale… e encore, ces chiffres datent d’avant la crise sanitaire. Pourtant, détecté suffisamment tôt, un cancer du col de l’utérus a forcément plus de chance d’être soigné.
Sylvie Chassot est responsable prévention à la CPAM de l’Allier.
D’où l’importance du message délivré cette semaine.
Il est recommandé de réaliser un examen à un an d’intervalle, puis trois ans plus tard, si les deux premiers sont normaux, pour les femmes de 25 à 29 ans. Pour les femmes de 30 à 65 ans, le frottis est à réaliser tous les 5 ans L’analyse du frottis est prise en charge à 100% par l’Assurance maladie.
Photo d'illustration : DR.