Même trois semaines après l’adoption de la tant débattue carte scolaire dans l’Allier, la pilule a toujours du mal à passer pour certains. Une quarantaine d’élus, d’enseignants, de représentants de parents d’élèves étaient réunis hier soir à Tronget. Réunion du comité départemental de l’école publique de l’Allier, un collectif qui était né, justement, de la contestation des mesures de carte scolaire il y a quelques années.
Le constat, on le rappelle, ce sont 18 fermetures de classes pour la rentrée prochaine dans le premier degré, et une balance de 9 postes en moins. Parmi les participants, hier, pas mal de représentants de petites communes, dont les écoles sont intégrés à des regroupements pédagogiques intercommunaux (RPI).
A Chappes, par exemple, près de Montmarault, le retrait d’un poste va tout simplement signifier la fermeture de l’école de la commune, qui accueille des élèves depuis plus de 110 ans. Sa maire Elisabeth Blanchet était présente hier lors de cette réunion.
Une situation dénoncée également par le secrétaire de la FSU dans l’Allier, Vincent Présumey.
Les organisateurs ont évoqué l’idée d’un rassemblement départemental, contre ces mesures, le 12 avril prochain, devant la Préfecture, avec demande d’audience auprès de la Préfète. Autre sujet évoqué hier, celui de la fin de la gratuité des transports scolaires pour le secondaire à la rentrée prochaine. Il en coûtera 120 euros aux familles, la Région, compétente en la matière, disant subir l’obligation de la part de l’Etat d’harmoniser ses tarifs.
